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le succès commercial du peintre 2.0

 

Si vous lisez ces lignes, c’est que l’intérêt pour la peinture ou la sculpture vous chatouille, peut-être au point de consacrer du temps à cette passion. Et peut-être rêvez-vous d’être reconnu(e) ? Alors cet article vous est destiné ! Je vous donne des lignes cardinales pour propulser votre carrière. A vous ensuite d’exploiter commercialement ce potentiel. Mais d’abord je vais vous dire ce que j’en pense ;)

 

 

Ne serait-ce pas en contradiction avec mon éthique ?

Dans de précédents billets de mon blog de peintre, le seul lieu où je couche de l’encre pixélisée au bout d’un stylo virtuel puisque les commentaires de mes tableaux son le fruit de rédaction d’une agence spécialisée, je disais il est vrai que la créativité ne devrait pas devenir une denrée de grande surface, un fruit qui se gâterait avec de mauvais commentaires et qui se vendrait cher avec des propos enflammé d’un(e) galeriste. En fait, certaines personnes ont l’envie de la reconnaissance qui bouscule les tubes de peintures à l’huile. Et pourquoi pas, chacun vit les expériences créatives qu’il souhaite.

 

En fait, c’est un petit article dans la revue Next qui faisait part de l’information selon laquelle Kurt Beers publie un livre sur des artistes contemporains internationaux , qui gagneraient selon lui en renommée, ou qui lui ont plus. Le livre 100 peintres de demain sortira le 22 septembre, aux éditions Thames et Hudson.

 

Avant l’artiste mourrait de faim, maintenant le peintre (r)avale

Il est toutefois une évidence que le titre du livre est une véritable ablation créative pour un peintre contemporain, serait-il français ou non. A partir du moment où l’on peint et que des galeries ont accepté de vous exposer, je pense que vous pouvez apposer la mention artiste peintre sur vos cartes de visites. L’art fait le peintre et non la considération que le public vous porte, et encore moins celle des galeristes.

 

Pour beaucoup de galeristes, un peintre ne peint pas, il vend, il rapporte de l’argent avec ses toiles. Et c’est un peu ce qui me chagrine dans le titre du livre, car un peintre contemporain n’est pas celui de demain, mais celui qui pose aujourd’hui sa peinture sur sa toile en lin. Ceux de demain ne sont que des artistes qui pourront vendre leurs créations chères dans des galeries de renoms, ce qui est pour moi troquer un couteau et de la peinture pour un chiffon et du cirage. Debout devant sa toile et finir à genoux en cirant des chaussures, mais la tête haute, attention ! Mouais, à genoux et le menton relevé, voilà une vision fellatrice qui permettra en effet aux personnes avides de renommée de ne plus connaître la famine. L’artiste peintre va pouvoir s’adonner à la peinture sans compter son temps, comme avant, mais en comptant son argent, comme avant, mais dans l’autre sens. Sauf que demain, ces peintres auront plus d’argent que de temps pour peindre librement, car il faudra peindre ce qui se vend et qui fait un peintre, et non un élan qui fait l’artiste.

 

Etre connu(e) du grand public

Rester enfoui(e) à la lumière de son atelier, ou s’afficher comme la vitrine de son modèle dans une place publique n’a que rarement projetée une carrière. Un peintre contemporain qui souhaite être reconnu du grand public (le reste étant je suppose le petit public,  s’il arrivait un jour à se mouvoir jusque devant l’un de ses tableaux évidement ?) doit utiliser Internet avec le clic commercial. Il ne s’agit pas d’inscrire son site de peinture dans des annuaires et d’attendre, ni de croire que son référencement par Google sera acquis au bout d’un mois après la mise en ligne du site artistique. Oui, il le sera sur le nom du site, mais pas sur les mots clés qui demandent des mois de travail acharné pour monter dans le classement du moteur de recherche, pour un jour enfin, espérer arriver dans la première page, et si possible avec différents mots clés. Il faudra donc vêtir la panoplie de néo-peintre du web, car avant que le pèlerin ne brandisse son bâton ou son couteau, il faut d’abord tailler la branche de l’arbre…

 

Principalement, n’oubliez pas les réseaux sociaux. Sans like ni clic, d’où qu’ils viennent, le peintre d’aujourd’hui n’est qu’une hypothèse. Il faut animer les réseaux sociaux comme le fait Coca-Cola par exemple, ou encore Nestlé. Hé oui, le succès commercial du peintre 2.0 est devant l’écran de l’ordinateur, et dépend des partages sociaux plus que du partage de sa passion. Les 2 sont compatibles, surtout si vous déléguez tout ce qui est virtuel à des professionnels du web ou de la communication. Mais surtout restez artiste peintre, même si ce devait être de manière contemporaine à la 2.0 !

 

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