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Un groupe alternatif avec une approche en commun

 

L’impressionnisme n’est pas seulement un style de peinture de paysages ni le plus célèbre des mouvements de la peinture française, mais plutôt un état d’esprit qu’avaient en commun plusieurs artistes concernant des problèmes fondamentaux dans leur art. Il existe plusieurs styles d’impressionnisme, et le mien tire sur le côté allemand, allez savoir pourquoi pour un peintre français implanter en Bretagne… Bref, ce premier article peut être considéré comme une introduction au dossier que je vais largement documenter sur l’impressionnisme d’abord, puis un peu plus tard sur l’impressionnisme allemand du coup.

 

L’origine éclectique du groupement des artistes peintres

Ces artistes peintres se sont rassemblés pour faire face aux critiques hostiles et à un public réservé. Leurs différentes solutions ont résulté en une nouvelle façon de représenter la lumière, et c’est alors que la supposée théorie s’est formée, à laquelle les œuvres s’adaptent entièrement ou partiellement. Même lorsque les moyens empruntés suivent les mêmes lignes, le résultat final reste profondément individualiste, et c’est seulement après avoir travaillé ensemble quelque temps dans un lieu donné qu’un style collectif émerge. Bien que ce mouvement ait défini des phases scientifiques, telles que les œuvres divisionnistes et pointillistes du postimpressionnisme, il était bien souvent difficile de distinguer les auteurs de différents tableaux, et des groupes entiers d’artistes venant de loin pouvaient le rejoindre sans problèmes.

 

Les adeptes de l’impressionnisme ne sont pas très nombreux

Il serait tentant de dire que tous les peintres ont tôt ou tard été impressionnistes, mais ce n’est que difficilement justifiable. Cela pourrait signifier que n’importe quel artiste était à un moment donné rattaché à un mouvement auquel il n’a jamais fait partie, et cela minimiserait une idéologie pour laquelle des limites strictes et précises ont été attribuées au point de la faire disparaître. Pour ma part, je n’ai pas choisi de l’être, et je ne cherche pas non plus à garantir les règles de ce mouvement ; c’est venu comme cela, tel est mon geste et mon style, c’est de l’ADN qu’il surgit sans l’avoir volontairement.

 

Les peintres adeptes de l’impressionnisme ne sont pas très nombreux, dans chaque cas leurs œuvres doivent être examinées dans leur totalité car sans cette cohésion, cette projection et ce rythme propre il peut s’avérer difficile d’en tirer un sens. L’histoire de l’impressionnisme ne peut être racontée en isolant des périodes qui à elles seules en sont venues à correspondre à des règles qui ne furent définies qu’ultérieurement et de façon arbitraire.

 

L’impressionnisme est le résultat d’une longue évolution

L’impressionnisme est en effet le résultat d’une longue évolution qui a associé le 19e siècle à la représentation de paysages de façon définitive. L’expansion de ce mouvement s’est accélérée à la suite de la Révolution Française, tout particulièrement des deux côtés de la Manche. Les célèbres esquisses de John Constable, qui ont beaucoup impressionné Eugène Delacroix au Salon de Paris de 1824, sont caractérisées par un oubli de tous les sujets : le ciel, ou un nuage, est suffisant pour lui donner tout ce dont il a besoin pour créer d’infinies variations. Il a un penchant pour l’incessante transformation de la campagne et est principalement soucieux des différences d’intensité par lesquelles des choses peuvent être représentées, avant ou après une tempête, selon si la pluie tombe sur les feuilles et si les couleurs sont exacerbées par la lumière ou non.

 

Dans le cas de paysages peints par John Mallord William Turner, le sujet n’est que la base destinée à la réflexion de la lumière et certaines de ses masses sont un vrai plaisir à regarder, elles n’ont aucune densité propre et changent constamment telles des nuages, de la fumée, de la vapeur ou du brouillard, impunément percées par la lumière qui ne se dépose qu’en petites particules, à l’image d’un arc-en-ciel.

 

Delacroix, qui étudiait avec ferveur les maîtres du passé, en particulier les Vénitiens, ressentait les lois de divisions des couleurs, de complémentarités et de contrastes. Paul Signac a fini par avoir du succès dans ses travaux en apposant son nom sur l’origine de toutes les recherches de son siècle. Jean-Baptiste-Camille Corot, l’apôtre de la peinture en plein air, restait fidèle au paysage qu’il prenait en modèle mais le rendait plus harmonieux, plus doux et rajoutait de la lumière. Gustave Courbet, profondément affecté par la nature alentour de sa jeunesse, faisait toujours allusion à celle-ci en représentant sans relâche les vieux arbres et les falaises de calcaires du Jura, région qui l’a vu naître.

 

Les vrais précurseurs de l’impressionnisme

Les vrais précurseurs de l’impressionnisme sont Honoré Daumier (1808-1879) et les peintres de la mer et de l’eau, Eugène Boudin (1824-1898) et Johan Barthold Jongkind (1819-1891). Ils ont également vécu durant la période de peinture en plein air et ont continué à la pratiquer toute leur vie. Lorsqu’ils en étaient capables ils encourageaient et aidaient leurs jeunes collègues de manière très précise : Boudin et Jongkind avec Claude Monet, et Narcisse Díaz de la Peña avec Auguste Renoir. De temps à autres ils peignaient des tableaux qui en viendraient à annoncer très précisément leurs successeurs. Mais malgré ces ressemblances, ils restaient, à un niveau plus modeste, prisonniers de leurs propres thèmes et méthodes, pris en étau par une description qui était littérale et parfois prodigieusement complexe, toujours entravés par leurs ressources et limités par la réalité. L’influence du Japonisme dans les années 1860 et 1870 est également à noter sur des peintres impressionnistes comme Monet, Edgar Degas et Mary Cassatt.

 

 

 

Le 19e siècle a été témoin de deux découvertes d’une telle importance que désormais les artistes ne pouvaient plus peindre comme ils l’avaient jusqu’alors fait: la photographie et la formulation de la théorie des couleurs par Michel-Eugène Chevreul.

 

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